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Saison 6 - Épisode 4
Un militant vénézuélien pour la liberté

Le Vénézuélien Daniel Di Martino est militant pour la liberté et économiste. Après avoir fui le Venezuela pour s’établir aux États-Unis en 2016, il a obtenu un baccalauréat ès arts avec distinction en économie quantitative à l’Indiana University-Purdue University Indianapolis. Il est chercheur associé à l’Institute for the Study of Free Enterprise de l’Université du Kentucky et a écrit des articles et textes d’opinion pour des médias comme USA Today, le Washington Times et The Federalist.

Description

À une certaine époque, le Venezuela était un pôle d’attraction pour les immigrants. Durant cette entrevue qui suscite la réflexion, Daniel Di Martino parle de ses grands-parents qui avaient quitté l’Italie et l’Espagne pour s’y établir, ont commencé avec rien et ont construit une vie de classe moyenne pour eux-mêmes et leur famille. « C’était le rêve américain au Venezuela, voilà ce que c’était, tout au long des années 1950, 1960 et jusqu’aux années 1970. »

Aujourd’hui, après des années d’intervention gouvernementale dans l’économie, le pays connaît le désastre, des millions de Vénézuéliens fuyant pour trouver une meilleure vie ailleurs, comme Di Martino l’a lui-même fait il y a quelques années à peine. « Je suis parti parce que je savais depuis un tout jeune âge que je voulais vivre là où j’aurais une vraie chance d’élever une famille et de vivre en personne indépendante, sachant que, malheureusement, ce ne serait pas au Venezuela. » Quatre millions de ses compatriotes ont fui ces dernières années et, selon certaines prévisions, ce nombre pourrait bientôt augmenter jusqu’à dix millions.

Daniel Di Martino raconte qu’avant de partir, il ne pouvait mettre assez d’argent dans son portefeuille pour acheter une empanada, tellement l’hyperinflation était débridée. Les prix dans les épiceries augmentaient de 50 % en une seule semaine. Il s’agit d’une véritable crise humanitaire, des gens meurent par manque de nourriture ou de médicaments ou périssent en essayant de fuir.

Évidemment, les États-Unis ne sont pas exempts de problèmes et le jeune militant professe de fermes opinions concernant, par exemple, les coûts des politiques social-démocrates et les menaces à la liberté d’expression dans son pays d’adoption. Néanmoins, il est reconnaissant des opportunités dont il a profité et sait que, peu importe où l’avenir le mènera, il continuera à combattre pour la liberté.

Liens d’intérêt

Daniel Di Martino / Institute for the Study of Free Enterprise

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